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Petite ville champêtre sur la rive gauche du Nil, Esna abrite plusieurs temples dédiés à Khnoum, le dieu à la tête de bélier, et à ses épouses Menhit et Nebet-Un.

Outre son aspect historique, Esna, c'est aussi sa célèbre écluse, passage obligé vers Assouan.

Lors du passage de l'écluse, le bateau s'immobilise de 1 à 3 heures, attendant son tour. C'est à ce moment que s'improvise un véritable "souk flottant" autour des bateaux.

Précieux conseil: ne surtout pas acheter ici! Comme il s'agit du premier contact avec les autochtones, les touristes n'osent pas trop marchander, ou alors très peu. Pour être à peu près sûr de faire une bonne affaire, notamment pour une Djellaba, divisez les prix annoncés par 10!

C'est le 2ème plus grand temple d'Egypte après celui de Karnak, mais le mieux conservé de tous, bel exemple d'art ptolémaïque de la période gréco-romaine.

. Il est entièrement dédié au dieu Horus(fils d'Isis et d'Osiris). On y trouve ainsi la statue à la forme de faucon, avec la double couronne de Basse et Haute Egypte.

Les travaux de construction de ce temple ont commencé en 237 avant J-C pour se terminer 180 ans plus tard...

Le Nil-Blanc prend sa source au Lac Victoria (Ouganda), le Nil-Bleu est issu du Lac Tana (Ethiopie). Ils s'unissent à Khartoum, capitale du Soudan actuel et se jette en Égypte dans la Méditerranée . Il traverse le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda, l'Éthiopie, l'Érythrée, le Soudan et l'Égypte.

Le Nil sera la voie principale empruntée par les Égyptiens pour se déplacer. Ses crues fertiliseront la terre et garantiront l'abondance. Le fleuve jouera un rôle important dans l'Égypte antique, du point de vue économique, social (c'était autour de lui que se trouvaient les plus grandes villes), agricole (grâce au précieux limon des crues) et religieux. Il ne sera pourtant jamais divinisé.

La crue du Nil, qui intervenait chaque été et chariait le limon noir, restera longtemps un phénomène inexpliqué. C'est de ce limon noir que vient le nom antique de l'Égypte, Kemet, qui veut dire "la terre noire".

De nos jours, les eaux limoneuses du Nil sont captées et redistribuées sur les terres agricoles grâce aux barrages de Ziftah, d'Assiout, d'Hammadi, d'Esna et surtout des deux barrages géants d'Assouan, dont la construction dans les années 1970 a nécessité le déplacement du temple d'Abou Simbel pour la retenue du lac Nasser.

Le double temple de l'époque ptolémaïque se situe en dehors de la ville, sur une colline.

Situé en terre de la Nouvelle Nubie, le temple dresse ses 16 colonnes vers le ciel azur.

La particularité de Kom Ombo est qu'il est dédié à 2 divinités différentes: à Sobek, le dieu à la tête de crocodile, et à Horus, le dieu à la tête de faucon.

Pour entrer et sortir du temple, il faut longer un quai où se trouvent étales et échoppes sur une centaine de mètres. J'ai trouvé les commerçants extrêmement agressifs, n'hésitant pas à vous tirer par le bras pour vous amener jusqu'à leur magasin! Pour plus de tranquillité, allez faire un tour à la boutique sur le coin, à la montée des marches vers le Temple. Le patron, très gentil et parlant un peu français et anglais, vous laissera chiner sans vous suivre à la trace, ce qui est un véritable luxe en Egypte.

A gauche, la Basse Egypte représentée par une fleur de Papyrus, à droite, la Haute Egypte, représentée par une fleur de Lotus, le tout relié par un coeur.

A gauche, la tête des ennemis est creuse car c'est à cet endroit que les soldats égyptiens aiguisaient leurs armes.

A droite, Nilomètre qui servait à mesurer le niveau du Nil et donc à définir le montant de l'impôt pour les paysans égyptiens.