Mercredi  28 Avril :  AMED

Belle journée aujourd’hui, le temps est de la partie. Comme nous sommes à proximité du Volcan Agung, nous avions peur d’avoir un ciel nuageux ou pluvieux.

Amed est un petit village de pêcheurs qui reste encore peu (mais plus pour longtemps vu le nombre de constructions en cours !) touché par le tourisme de masse. Ses habitants continuent d’y produire du sel selon une technique très ancienne : ils exposent au soleil dans de longs récipients en tronc de palmier en laissant s’égoutter du sable mouillé !

Ici, la côte présente un visage aride très différent du reste de la région. On trouve aussi de splendides récifs coralliens peuplés de très nombreux poissons.

 Après une bonne nuit de sommeil nous partons à pied jusqu’à l’épave d’un bateau japonais coulé durant la seconde guerre mondiale. Nous mettons 1H, ce qui nous permet de passer tranquillement dans les villages de pêcheurs et de faire connaissance avec les locaux. Evidemment, sur la route on nous demandera 20 fois si on recherche un transport. Ici, on ne conçoit pas de marcher juste pour le plaisir. En même temps, marcher à l’année sous un cagnard et 35°, je le comprends un peu…

  

  

A la base, nous devions aller voir l’épave de l’USS Liberty, un destroyer américain coulé par l’armée japonaise durant la guerre, mais devant le peu de solution pour se déplacer et faire les 30 kms de distance séparant Amed de Tulamben, nous choisissons une solution de repli.

En effet, si Amed, endroit encore relativement préservé, se développe en hôtellerie et restauration, ce n’est absolument pas le cas des services annexes: ici, pas de taxis « officiels », ni ne bus, juste 2 possibilités pour se déplacer : louer un scooter ou faire appel aux services d’un chauffeur ; Solution risquée pour l’un, onéreuse pour l’autre…

Après le snorkelling autour de l’épave japonaise, où nous ferons d’ailleurs la connaissance d’une famille suisse partie s’installer à Perth, en…Australie il y a plus de 20 ans, nous nous installons dans une petite crique. Ici, comme sur la plupart de la côte Nord-Est de Bali, le sable est noir. Par contre, il y a ici une faune marine d’une richesse incroyable. C’est bien simple, au bout de 2-3 mètres, vous êtes déjà au-dessus des coraux, et au milieu d’un immense aquarium : superbe !

Au loin, à une centaine de mètres, j’aperçois un groupe de 6 dauphins !

Au retour à l’hôtel, nous contactons un chauffeur aperçu hier soir à la fête, Putu. Pour 350 000 IDR(29€), il nous emmènera demain jusqu’au Waterpalace de Tirttaganga, puis au temple sacré de Besaki, et, enfin, nous conduira à Ubud, là où nous terminerons notre voyage. Bonne solution, a priori, car après renseignements, tout le monde réclame 300 000 IDR(25€) juste pour effectuer le trajet jusque Ubud, taxi comme navette.

 

Jeudi  29 Avril :  AMED-TIRTAGANGGA-BESAKIH-UBUD

A 8H55 pétantes, Putu nous attends devant l’hôtel. Il sera notre chauffeur et guide cette journée. Cela change, pour une fois, de ne pas avoir à se soucier des déplacements et de la route.

Pour sortir du littoral d’Amed, nous passons par Culik et ses rizières à perte de vue. Putu est gentil, il propose de s’arrêter à chaque beau point de vue.

  

  

Le premier arrêt se fait à Tirtagangga, à une vingtaine de kilomètres au sud d’Amed.

Ce petit village à flanc de colline au milieu des rizières porte un nom qui signifie « eau sacrée du Gange ». Il abrite le plus bel exemple de palais d’eau à avoir subsisté à Bali. Il fut construit en 1947 par le dernier Raja de la région, mais a beaucoup souffert de l’éruption du Volcan Agung en 1963.

Un jardin bien entretenu et orné de statues renferme de grands bassins où l’eau jaillit de la gueule de monstres. Dans ces mêmes bassins, d’énormes poissons inoffensifs coulent une vie paisible. Il est même possible de s’y baigner.

  

  

L’étape suivante nous amène au vénéré Pura Besakih. Sur les pentes du Gunung Agung, le volcan le plus haut et le plus sacré de Bali, le « temple mère » se compose de 22 sanctuaires qui occupent une superficie de plus de 3 kms2. Ravagé par un tremblement de terre en 1917, puis restauré, il subit de nouveaux dégâts lors de la funeste éruption de 1963. Une fervente animation y règne tous les jours et les grandes cérémonies attirent des milliers de pèlerins.

Toutefois, à mon goût, le lieu est un peu trop touristique, tout y est fait pour faire cracher du pognon.

L’entrée est à 12 500 IDR/P mais ne donne droit qu’à l’accès devant le principal temple. Préalablement, il faut acheter ou louer un sarong (on tente d’ailleurs, en vain, de nous les louer pour le prix d’un achat. 10 000 au final pour 2) afin de rentrer de façon « décente » dans le sanctuaire. Ensuite, pour pouvoir rentrer dans les temples, il faut être accompagné d’un « gardien du temple ». Non, non, pas un guide, un « gardien du temple », moyennant finance. Officiellement, il ne peut exiger une somme fixe, mais on vous indique que 3-4 euros feraient un prix correct. Bref, passons… On vous propose ensuite de faire une méditation, expérience bien sympathique, mais évidemment, il faut ainsi faire une bienveillante donation au temple pour rendre grâce de la bénédiction des dieux !

  

  

  

  

Bon, mis à part toute cette foire commerciale, le temple est vraiment à voir ; on voit de suite qu’il revêt d’une importance mystique auprès des Balinais.

1H30 plus tard, nous disons au revoir à Putu à notre terminus, Ubud.

Ah, Ubud, la cité que j’ai rebaptisé la « ville des trois T », comme Taxi ?Transport ?Tomorrow ?

Quand vous longez la rue principale d’Ubud, à toute heure, je pense que l’on vous propose les 3T tous les 25 mètres environ. C’est chiant au bout d’un moment mais comme c’est toujours demandé avec le sourire…

En fait, après renseignements pris, en Indonésie et plus généralement dans les pays asiatiques, il est difficilement concevable de se déplacer à pieds juste pour le plaisir. Ici, on se déplace soit pour des actes religieux, soit pour le commerce.

Le soir, nous changeons nos (bonnes) habitudes et faisons une infidélité au Nomad en allant manger au Ibu Rai, au début de la Monkey Forest Road. Bien nous en a pris : excellent restaurant ! Mets succulents, service irréprochable, prix plus que raisonnables (140 000 IRD/2, soit 13€), toutefois un peu moins convivial que le Nomad. On se réserve pour la dernière soirée de demain…  

Vous l’aurez compris, nous sommes devenus des inconditionnels du Nomad : plats de qualité gastronomique pour même pas le prix d’un fast food en France. Une adresse à ne pas manquer : Nomad, 35, Ubud Main Street – (0361)977169 – info@nomad-bali.com, juste à côté du marché et en face du café Rendez vous doux.

Pour déguster une excellente pâtisserie ou boisson froide ou chaude, sans hésiter la Casa Luna, Jalan Raya, Ubud – (0361)977409 – http://www.casalunabali.com. Testez le Monster Brownies ou le Killer Cookies !

 

Vendredi 30 Avril : 

En cette veille de départ, nous profitons à fond de nos dernières heures balinaises. Au programme de ce matin, une randonnée autour des crêtes de la campagne d'Ubud. La promenade débute peu après le pont à l'entrée de la ville et nous suivons un sentier entre les rivières Wos Timur et Wos Barat, sur 5 kilomètres.

 L'après midi, nous retournons au marché d'Ubud pour dépenser nos derniers roupiahs. Le soir, Nomad "of course" (Tagliatelles à la Nomad : tagliatelles à la tomate "faites maison" avec morceau d’escalope de poulet et onions rouges, le tout assaisonné avec une sauce crème fraiche au vin blanc, un pur régal !)

  

  

  

  

         

Samedi 1er Mai: 

Notre dernière journée démarre par une nouvelle randonnée, dans les rizières autour d'Ubud, une promenade longue de 6 kms. Les agriculteurs autorisent la traversée des espaces cultivés à condition que les plantations soient respectées. C'est l'occasion de voir de plus près les femmes fauchant et battant le riz, les hommes labourant les champs...

Evidemment, notre dernier repas se fera au Nomad, ou ne se fera pas... Comme on ne change pas un plat qui gagne, bis repetita, on opte pour les fameuses Tagliatelles à la Nomad. Rien que d'en parler, hum...

Vers 18H, il est temps pour nous de prendre notre bus qui nous emmènera à l'aéroport de Denpasar, pour notre vol de retour prévu à 23H. Quelques 20 heures plus tard, nous foulons à nouveau le sol français...sous un froid de canard...brrrrrr! Au passage, Mathilde nous offre une petite frayeur en égarant son passeport à Singapour. Nous sommes quittes pour une belle frayeur, mais tout se termine bien!

  

  

  

  

  

  

     

  

 

SUKSMA et SELAMAT JALAN BALI !*

(*Merci et au revoir Bali!)

Budget du Voyage

1€ = 12 000 IDR

Avion(Qatar Airways): Paris CDG-Denpasar(Bali), via Doha&Singapour: 1418€

Train TGV Lille-Paris A/R: 70€

Taxes Visa: 70€

Logement: 410€

Repas: 370€

Voiture pour 10 jours + Essence: 75€ + 15€

Transports locaux: 226€

Visites: 30€

Loisirs: 250€

Massages: 60€

Shopping: 250€

Budget Total pour 2 personnes: 3244€, soit 1622€/personne.

                                                                                    The Temper Trap -Sweet disposition-

Visages et Fleurs de Bali