Ancienne ville
royale
et capitale de la Pologne
jusqu’au XVIIe siècle, classée
l’une des 12 plus belles villes
du monde par l’Unesco,
capitale européenne de la
Culture en 2000, Cracovie
« l’italienne » rivalise avec
les plus belles cités d’Europe.
Le grand poète polonais Adam
Mickiewicz l'appelait le
"berceau de la vieille
République nobiliaire". Elle
appartint à la Ligue
hanséatique au Moyen Âge.
Pendant plusieurs siècles , elle
s'épanouit en tant que siège des
monarques polonais, puis connut,
du XV ou XVII siècle, un
véritable essor comme capitale
du plus grand État de l'Europe
d'alors.
Ville mystique
aux cent églises,
avec leurs dômes baroques et
leurs flèches dorées, ville
ancienne avec ses façades à
l’italienne, ses musées, ses
palais, ses belles cours
renaissance et ses édifices
d’origine, ville jeune et
vivante avec 70 000 étudiants,
amateurs de fêtes et de
rencontres, ville artistique où
se perpétue la tradition
viennoise des cafés littéraires,
Cracovie cultive tous les
styles avec bonheur.
Tous les chemins mènent à la
place du Grand
Marché, la plus
grande d’Europe (Rynek Glowny),
où musiciens et calèches animent
le pavé, autour de la Halle aux
Draps, érigée au XIVème siècle.
Rynek Glowny, la place du Grand Marché
Wawel
Perché sur la Butte de Wawel
surplombant un des méandres de
la Vistule, l’ensemble
architectural du Wawel –
le château et la cathédrale
gothique - est le plus
précieux du pays. Résidence
historique des rois de Pologne
depuis le XIème siècle, le
Château est un joyau de l’art
roman, gothique et renaissance,
renfermant de riches collections
comme la plus grande collection
au monde de tapisseries de
Flandres.
Centre
intellectuel
de la Pologne, Cracovie
s’enorgueillit de posséder l’une
des plus anciennes universités
d’Europe Centrale,
l’Université Jagellonne,
fondée en 1364. Parmi ses plus
célèbres étudiants figurent
l’astronome Nicolas Copernic
et le pape Jean-Paul II.
Quartier juif
Haut-lieu de la
culture juive, le vieux quartier de
Kazimierz où Spielberg tourna « La Liste de Schindler » mérite une visite
approfondie: ses synagogues et ses cimetières, dont celui de Remuh – un des plus
beaux cimetières juifs d’Europe, datant de la Renaissance. Le soir, les
restaurants et cafés proposent une ambiance unique, restituant l’atmosphère
juive d’avant-guerre.
Auschwitz-Birkennau
Auschwitz fut le plus grand camp de
concentration créé par les Nazis. Il s'agissait en fait d'un immense complexe
concentrationnaire avec deux, puis trois camps principaux et de multiples
"annexes". De plus, un camp d'extermination fut installé au sein du deuxième
camp principal. Auschwitz fut créé à environ 60 km à l'ouest de Cracovie, près
de la frontière germano-polonaise, en Haute-Silésie orientale, dans une zone
annexée à l'Allemagne en 1939. Trois camps de grandes dimensions établis près de
la ville polonaise d'Oswiecim (Auschwitz en allemand) constituaient le complexe
: Auschwitz I, Auschwitz II (Birkenau) et Auschwitz III (Monowitz).
Auschwitz I, le camp principal, fut le premier
créé près d'Oswiecim. Sa construction commença en mai 1940 dans la banlieue de
la ville, dans une ancienne caserne autrichienne d'artillerie (la région avait
fait partie de l'empire austro-hongrois jusqu'en 1918), utilisée ensuite par
l'armée polonaise. Les SS ne cessèrent d'étendre les contours physiques du camp
en utilisant le travail forcé des détenus. Les premiers prisonniers furent des
prisonniers de droit commun allemands déportés du camp de concentration de
Sachsenhausen, en Allemagne, et des prisonniers politiques polonais de Tarnow.
Même si Auschwitz I fut surtout un camp de
concentration répondant à des besoins pénaux, il possédait aussi une chambre à
gaz et un four crématoire. Une chambre à gaz improvisée fut créée dans les
sous-sols de la prison du camp (appellée le "bunker"). Elle resta en activité
jusqu'en octobre 1942. Une deuxième chambre à gaz, plus grande, et permanente,
fut plus tard construite dans le bâtiment du crématoire.
Les médecins SS se livrèrent à des expériences
médicales dans l'hôpital, au Bloc 10. Ils firent des recherches
pseudo-scientifiques sur des bébés, des jumeaux et des nains, et pratiquement
des stérilisations forcées, des castrations, et des expériences d'hypothermie
sur des adultes.
Entre le four crématoire et le baraquement des
expériences se dressait le "Mur Noir", où les gardes SS exécutèrent des milliers
de prisonniers. Il y eut jusqu'à 20 000 détenus à Auschwitz I.
La construction d'Auschwitz II, ou
Auschwitz-Birkenau, commença dans le voisinage de Brzezinka (un lieu-dit à 3
kilomètres du premier camp) en octobre 1941. Des trois camps établis près
d'Oswiecim, le camp d'Auschwitz-Birkenau fut celui qui compta le plus grand
nombre de prisonniers. Il était divisé en neuf sections séparées par des
clôtures de fil de fer barbelé et électrifié et, comme à Auschwitz I, les gardes
SS et des maîtres-chiens y patrouillaient. Le camp s'étendait sur 175 ha et
comprenait des sections pour les femmes, les hommes, les Tsiganes et les
familles déportées depuis le ghetto de Terezin.
Le camp d'Auschwitz-Birkenau joua un rôle
central dans le plan allemand d'extermination des Juifs d'Europe. En septembre
1941, à Auschwitz I, les SS testèrent pour la première fois le gaz Zyklon B
comme instrument de meurtre de masse. Le "succès" de ces essais conduisit à
l'adoption du Zyklon B pour tous les gazages menés à Auschwitz. Dans un premier
temps, les SS gazèrent des prisonniers dans deux fermes qui avaient été
converties en chambres à gaz. La chambre à gaz provisoire I commença à
fonctionner en janvier 1942 et fut démantelée plus tard. La chambre à gaz
provisoire II fonctionna de juin 1942 à l'automne 1944. Les SS jugèrent que ces
installations n'étaient pas adaptées à l'échelle des meurtres qu'ils
planifiaient. Quatre fours crématoires de grandes dimensions furent construits
par des firmes allemandes entre mars et juin 1943. Chacun possédait trois
parties : une zone de déshabillage, une grande chambre à gaz, et les fours
crématoires proprement dits. Les SS poursuivirent les opérations de gazage à
Auschwitz-Birkenau jusqu'en novembre 1944.
C'était il y a plus de 60 ans, c'était hier...
Mine de sel de Wieliczka
La mine de sel de "Wieliczka" est l'un des plus
précieux monument de la culture polonaise, visitée chaque année par plus d'un
million de touristes du monde entier.
Le site a été classé, en compagnie de 11
autres, dans la première liste mondiale du patrimoine culturel et naturel de
l'UNESCO.