MAROC
22 août 2002 au 05 septembre 2002
Dans l'imaginaire occidental, le Maroc incarne toutes les séductions de l'Orient. Un mythe qui se perpétue de lui-même : il suffit pour cela qu'un voyageur ébloui découvre Marrakech, les mosquées de Rabat, la médina de Fès, qu'il s'aventure dans le Haut Atlas ou l'immensité du désert...
Comment ne pas comprendre la fascination romanesque que le Maroc a longtemps exercé sur les artistes occidentaux ? Cités impériales, kasbahs berbères, somptueuses mosquées, l'ancien protectorat français sait prendre tous les visages d'un orient ensorceleur. Sa gastronomie dévoile de nouvelles saveurs chaque fois que l'on se met à table, ses cimes enneigées et ses gorges séduisent ceux qui sont insensibles au charme des étendues désertiques ; ses villes côtières sont autant de havres de repos après la visite de ses inextricables médinas ; ses cités alternent remparts de terre ocre-rouge et portes finement ciselées et dorées.
Agadir
Marrakech
Adossée aux cimes enneigées des montagnes du Haut Atlas, la ville ocre de Marrakech dégage une atmosphère résolument différente de celle des villes situées plus au nord. L'un des principaux attraits du pays, Marrakech est une ville-spectacle : riche de ses charmeurs de serpents, acrobates, jongleurs et autres conteurs, sa célèbre place Djemaa el-Fna n'a rien à envier aux plus grandes scènes de plein air du monde. Fondée il y a presque un millénaire, Marrakech est indubitablement plus africaine que la cosmopolite Casablanca, plus marocaine que Rabat et plus berbère que la fière Fès. La ville abrite par ailleurs l'archétype du monument islamique - la mosquée de la Koutoubia - et elle est merveilleusement située pour découvrir les environs du Toubkal ou la vallée de l'Ourika.
De toutes les villes marocaines, Marrakech est celle qui a la plus mauvaise réputation en terme de harcèlement des touristes par les "guides" et marchands. La situation s'est améliorée depuis qu'une police touristique a été mise en place.