Lombok, "l'île piment"

 

  

Présentation

Lombok surnommée l'île Piment, est située entre les îles de Bali et de Sumbawa. Sa ville principale est Mataram.
Avec une superficie de 5200 Km² et une population de plus de 2,5 millions d'habitants, Lombok attire moins de touristes que Bali mais offre néanmoins de magnifiques paysages de rizières et de superbes plages.
Dominé par le Mont Rinjani qui culmine à 3726 mètres, Lombok offre de longues plages de sable blanc, des lagons turquoise et une eau chaude toute l'année.
Elle est particulièrement luxuriante : cascades, rizières et petits villages s'y succèdent dans un kaléidoscope de couleurs.
Lombok est une île d'origine volcanique située au cœur de l'Archipel indonésien. Au large, les îles Gili offrent de magnifiques spots de plongée sous marine.
Le centre de l'île est largement arrosé permettant les cultures de riz et d'épices, de manioc ou encore de tabac. Les côtes, et surtout le Sud, le Nord et l'Est sont beaucoup plus arides.
Le décalage horaire entre la France et Lombok est de: +8 heures en hiver et +7 en été.

Climat

Le climat à Lombok est pratiquement le même qu'à Bali mais tout de même plus sec, près des côtes, la température varie de 27° C (saison sèche) à 32° C (saison des pluies).
En montagne, elle avoisine 20 à 25° selon l'altitude. La saison sèche s'étend de mars à octobre et la saison des pluies du mois de novembre au mois d'avril avec des précipitations plus fréquentes de décembre à février. L'Ouest est beaucoup plus humide

Religion

L'islam est la première religion de Lombok.
L'île compte également quelques petites communautés de chinois à la croyance traditionnelle chinoise.

 

Mercredi 21 avril : UBUD-DENPASAR-MATARAM-SENGGIGI

 Jour J pour notre départ vers l’île voisine de Lombok.

Avant cela, nous nous faisons un petit plaisir en nous offrant un objet d’art chez un antiquaire : une ancienne sonnette de maison de paysans, sculptée dans le bois, datant de la première moitié du 20ème siècle, bien avant l’apparition de l’électricité et des sonnettes qui vont avec.

Notre sac de souvenirs se remplissant dangereusement, nous décidons de le laisser à l’hôtel. Nous passerons le récupérer le dernier jour.

Pour rejoindre l’aéroport domestique de Denpasar, nous empruntons une navette de la compagnie Perama. 60 000 IDR/P -5€- 1H20 de trajet.

Nous arrivons vers midi, notre vol Merpati est prévu à 14H30. Pour tuer le temps, nous « squattons » le Starbucks Coffee de l’aéroport, réseau wi-fi oblige. Nous sommes pressés de rallier Lombok, le temps est franchement maussade ici !

C’était sans compter sur la très réputée tradition de l’aviation indonésienne : les retards(ou les crashs, c’est selon…). Nous ne décollerons finalement qu’à 16H, pour atterrir à Mataram à …16H15, cherchez l’erreur…

Malgré cela, le vol se passe bien ; L’avion a l’air récent et bien entretenu ;ouf, on en sort vivant…

Nous sommes accueillis à l’aéroport par Thierry, le propriétaire de la Villas Ségara, où nous logeront 2 nuits, à Batu Layar, juste à côté de Senggigi.

Thierry, un parisien d’origine, est installé à Lombok avec sa femme Dominique depuis 4 ans.

En plus de la fine pluie qui semble en terminer, nous prenons une  autre douche froide : en parlant de notre trek prévu avec l’agence Hardy Kruger, Thierry nous témoigne d’un très mauvais retour d’un couple ayant fais appel à ce prestataire. Et Dominique, sa femme, en rajoute une couche en nous expliquant la dangerosité de l’ascension.

Un gros doute s’installe, nous mettons plusieurs conditions à la faisabilité de ce trek à plus de 3500 mètres d’altitude : le temps, le contact avec le guide et son équipe, les solutions de repli…

Segara Villas, Batu Layar. Note: . 44€ la nuit, avec déjeuner copieux, service irréprochable et attentionné de la part de Thierry et Dominique. http://www.segaravillas.com/

  

 

Jeudi 22 avril : BATU LAYAR-SENGGIGI

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui est une journée dédiée au repos et au bronzage !

Et ça tombe bien, il fait grand ciel bleu et soleil ! Au loin, on voit Bali sous de gros nuages menaçants…

Après un excellent petit déjeuner préparé et servi sur la terrasse à notre réveil, nous débutons la journée par une matinée piscine. La piscine à débordement semble se prolongée jusque l’Océan indien à quelques centaines de mètres de là…

  

Ensuite, nous prenons le taxi jusque Sengigi, la principale station balnéaire de l’île, située à 5 kilomètres de notre chambre.  Là, nous y dégustons…deux parts de gâteaux au chocolat, un cappuccino (pour Mathilde) et un milkshake vanille (pour moi). Très diététique comme repas, hommage à Dukan(certains comprendrontJ).

Nous traversons le restaurant pour atterrir sur la plage, jonchée de petits bateaux de pêches.

L’occasion pour nous de marcher un peu et de nous dégoter un emplacement sympa. La mer est relativement clame au bord mais 100 mètres plus au large, on aperçoit les surfeurs essayer de dompter les rouleaux de l’écume.

 

     

  

  

Vers 17H, nous quittons cet endroit somme peu fréquenté, pour retourner à notre villa. Nous sommes rouge écarlate…

Nous attendons impatiemment Hardy Kruger, nous avons 100 questions à lui poser, d’autant plus que nous avons opérer un changement tactique entre-temps : nous décidons de raccourcir d’une journée notre fameux trek du Volcan Rinjani, ce qui nous évite la partie descente vers le lac, la plus dangereuse où de nombreux touristes y laissent leur vie tous les ans…

Nous partirons donc 2 jours et une nuit, pour 65€/personne, avec un guide et un porteur.

Nous n’avons que très peu confiance en Hardy Kruger, il a vraiment une tête et une allure d’escroc. Enfin, nous verrons bien. Faut savoir prendre des risques dans la vie parfois.

 

Vendredi 23 Avril : BATU LAYAR-SENARU-RINJANI NATIONAL PARK

Ah, ce trek au Rinjani, quelle aventure ! Je ne sais même pas par où commencer ? Et bien commençons alors par le commencement !

Faisons les présentations d’abord : Le Taman Nasional Gunnung Rinjani est un parc national qui protège l’imposant Gunnung Rinjani, montagne sacrée pour les hindous comme pour les musulmans de Lombok.

Volcan culminant à 3 726 mètres d’altitude, le Rinjani n’est plus actif, contrairement  au Gunnung Baru, qui est apparu au fond de sa caldeira. Ce dernier est entré plusieurs fois en éruption au cours du siècle dernier, et, en 1995, des projections de cendre ont conduit les autorités à fermer le parc. L’éruption a fait plus de 2 000 victimes.

En 2009, un autre cratère s’est formé sur le Baru, suivi de plusieurs semaines d’éruption.

Chaque année, des touristes ne survivent pas à ces pentes abruptes…

Voilà pour la présentation des lieux, passons aux choses sérieuses…

Levés à 4H, un chauffeur vient nous chercher à la Villa Segaras ; il nous faut deux heures de route pour atteindre Senaru, l’une des 2 villes de départ de l’ascension avec Sembalum, plus à l’Est.

Ça commence mal puisque nous arrivons à Senaru sous des trombes d’eau, et nous n’avons toujours pas confiance en Hardy Kruger. On prend un petit déjeuner sous la pluie qui ne faiblit pas et évoquons déjà la possibilité d’une annulation pure et simple du trek ! 10 minutes plus tard, la pluie cesse enfin, nous partons !

Notre expédition se fait en petit comité puisqu’avec Mathilde et moi, seul Yani, nôtre jeune guide qui parle un peu le français, et Ali, notre porteur (qui se coltinera quand même tout le trek avec 30 kilos sur les épaules, répartis dans 2 paniers placés sur les 2 extrémités d’un tronc de bambou !) compose notre groupe.

Il n’y a pas foule aujourd’hui puisque seul un couple de Quebecquois a aussi entrepris l’ascension.

On commence par s’enregistrer (on sait jamais si un groupe revient avec moins de monde qu’au départ…) et le passage de la porte de la forêt marque le démarrage de l’ascension ; nous sommes à 600 mètres d’altitude.

Le chemin de l’ascension est divisé en 4 parties. La première partie (1,2 kms) s’effectue dans la forêt pluviale (qui ne portera jamais aussi bien son nom qu’au retour, nous y reviendrons) : ça monte sec, des similis marches ont été crées avec les racines des arbres…

 

Théoriquement, ce premier acte devait faire 2,5 kms mais devant la raidesse de la pente, les autorités du parc ont créé un second poste de repos appelé « post extra ».

De ce poste au poste 2, il y a environ 1,3 kms, conditions identiques au précédent sauf qu’un grand nombre de calories a déjà été consommé.

Du poste 2 au poste 3, qui marque la fin de la forêt, on se coltine encore 1,2 km. Ce poste marque le milieu de l’ascension, cela fait maintenant plus de 3 heures que l’on grimpe, sans plat ni petite descente. On commence aussi à puiser dans les réserves. Ça tombe bien, c’est là qu’on  s’arrête pour manger ! On y rencontre aussi pour la première fois le couple de quebecquois, qui terminent à Lombok leur périple de plus de 6 mois à travers l’Asie !

Le chemin du poste 3 au poste 4 est inhumain : 2,5 kms. Heureusement, notre guide se met à notre rythme et nous propose des pauses quand c’est nécessaire.

C’est durant la fin de ce passage que Mathilde nous fait une petite frayeur en étant à court de souffle…

Nous sommes au dessus des nuages, le soleil pointe le bout de son nez !

La dernière partie est nettement la plus éprouvante : elle fait environ 2 kms et la pente est extrêmement raide. De plus, la fatigue se fait réellement sentir. Jusqu’à présent je me sentais bien mais là j’ai la sensation que le moteur n’a plus de carburant. Les 2 dernières heures de l’ascension se font vraiment au moral et plus du tout au physique car celui-ci ne suit plus ! Maintenant nous avons saisis le sens premier du mot épuisement et de l’expression « aller au bout de soi-même ». Beau défi en même temps.

  

C’est au bout de pratiquement 8 heures de perpétuels efforts que la récompense arrive enfin : encore quelques roches volcaniques à grimper et c’est sûr, notre Graal nous attend : WAOUH !!! Quel prodigieuse vue : ce volcan actif, crachant une fine fumée blanche de ses entrailles, en plein milieu de cet immense lac, lui-même entouré de monts de l’ancien volcan Rinjani.

  

  

  

       

  

  

Je vous peux vous promettre que plus jamais je ne ferai cette ascension, mais à aucun moment je ne regrette les efforts et les sacrifices pour voir ce spectacle surréaliste.

C’est ici, juste en face du « petit » volcan Baru, que nous planterons notre tente. Les québecquois sont là (pas leur porteur par contre), ainsi que 4-5 autres groupes arrivant de l’autre chemin de l’ascension. Eux font même plus fort que nous puisque la veille ils sont montés au Sommet du Rinjani, à 3726 mètres exactement ! C’est fort, très fort. En toute honnêteté, je ne pense pas que nous aurions été capables de faire de même. Pour nous, ce sera altitude 2612 mètres (et je tiens à ces 12 mètres car cela doit bien représenter plusieurs décilitres de sueurs…), au camp de base de Plawangan.

Evidemment, tous les yeux sont rivés sur ce panorama absolument grandiose. Cela m’a fait le même choc qu’en découvrant le Grand Canyon aux USA. De l’autre côté de la montagne, on peut apercevoir l'Océan Indien et les îles Gilis.

Tout ce beau petit monde, fatigue oblige, se couche tôt, aux alentours de 20H. Il règne sur ce camp de fortune un sentiment de calme, de quiétude et de sérénité. Le ciel est dégagé, un planétarium se dessine au dessus de nos têtes.

 La nuit est courte, très courte. Nous dormons certes dans une tente, mais quasiment à même le sol. De plus, il doit bien faire 5° maximum dehors. Je n’arrive pas à fermer l’œil de la nuit ; et quand enfin j’y arrive, l’improbable se produit.

Il est environ 1H du matin lorsqu’un cri se fait entendre « Look, look !!! », qui précède un bruit similaire à la vapeur d’une centrale vapeur, puissance 1000.

J’ouvre la tente en catimini, et là, que vois-je : un énorme champignon blanc, légèrement éclairé par la Lune, et sur la pente du volcan, des coulées noires er rouges : de la lave ! Le spectacle dure quelques minutes, mais elles resteront inoubliables !!!

 

Samedi 24 Avril :  RINJANI NATIONAL PARK-SENARU-BENGSAL-GILI MENO

Je me réveille à 6H, en  ayant dormi en tout et pour tout 2-3 heures maximum. Notre guide et notre porteur sont déjà occupés à nous préparer notre petit-déjeuner. Je monte sur une petite colline à proximité pour observer à nouveau cette magnifique vue.

Le soleil va se lever dans quelques instants, donnant une tonalité bleu-vert aux eaux du lac.

C’est à ce moment que se produisit une nouvelle éruption, toujours avec ce fameux bruit de vapeur, très grosse éruption me confirmera notre guide plus tard. En quelques secondes, un immense nuage sort de la cheminée du volcan et forme un gros champignon dans les cieux. Le vent est en notre faveur, nous ne serons pas gêner par la retombée des cendres.

Honnêtement, c’est assez flippant mais c’est une expérience tellement grande et inoubliable !

  

On profite encore un peu des lieux et vers 8H, tout le monde se met en route pour la descente du retour, sauf les Quebecquois qui continuent leur route vers le sommet, les pauvres, ou courageux, ou les deux…

Et c’est parti pour 4 à 5 heures de descente. Plus facile vous me direz ? Certes, mais très physique car nos genoux et vos chevilles sont constamment sollicités pour compenser le dénivelé et freiner la descente ;

Pour nous, tout se passait bien, nous avions effectué une bonne moitié de la descente infernale lorsque Dame Nature nous réclama un supplément pour avoir profité de la beauté de l’un de ses éléments. En quelques secondes s’abattu sur nous une pluie diluvienne. Je pense que l’expression « il tombe des hallebardes » a dû être inventée ici ! Nous effectuerons les 2 dernières heures de la descente dans un torrent de boue et d’eau, jonché de racines et de tronc d’arbres. A bout de forces et de nerfs, nous arrivons enfin au bout du tunnel vers 13H. Mathilde est à 2 doigts de craquer…

Nous prenons quelques instant pour nous changer car nous sommes littéralement trempés-mouillés, de la tête aux pieds, puis nous nous faisons emmener jusqu’au petit port de Bengsal afin d’attraper un bateau pour l’île de Gili Meno.

Nous quittons Lombok et ses paradoxes : le plus grand moment du voyage avec l’ascension et le spectacle incroyable du Volcan Rinjani, un superbe accueil de Thierry et Dominique, mais il manque se petit quelque chose que l’on ne trouve qu’à Bali : la sympathie et le sourire des locaux. Sur Lombok, qui n’est certes pas aussi développée touristiquement(pour l’instant), les locaux sont moins à l’aise avec les occidentaux et ne voient en eux que des « étrangers » et l’argent qui va avec.

Gili Meno est l’une des 3 îles du petit archipel des Gilis, avec Gili Air et Gili Trawangan. La particularité des îles Gili réside dans l’absence totale de présence de voitures ou de motos, ceci afin de préserver l’écosystème.

De même, l’eau douce n’est pas présente sur place ; il faut donc se laver à l’eau de mer.

Il est 15H quand nous y arrivons. Le prochain bateau public est prévu à 17H, du moins en théorie car il arrive directement de Bali donc la guichetière nous informe qu’il peut ne partir qu’à 17H30 voire 18H…

Nous sommes tellement fatigués et pressés d’arriver sur notre île que nous décidons de louer un bateau privé, pour 170 000 IDR(14€), au lieu de 25 000 IDR/personne(2€). 20 minutes après, nous touchons au but et posons nos sacs à Tao Kombo, un petit complexe de bungalows tenu par un français.

  

  

Le temps de prendre une douche tant désirée et méritée et nous nous dégotons ensuite un transat afin d’y siroter un bon jus d’orange frais. Juste en face de nous, nous apercevons l’île de Gili Air.

Le soir, nous dinons sur la plage, dans un warung, restaurant traditionnel indonésien. Le poisson frais est présenté fièrement sur les étals, nous n’avons plus qu’à faire notre choix : ce sera crevettes géantes pour moi, et poisson inconnu pour Mathilde ; ensuite il est temps d’aller se coucher après cette journée pas ordinaire.

  

Seulement pour les plus audacieux et les moins regardants, tellement Hardy Kruger n’inspire pas confiance. Maintenant, l’habit ne fait pas le moine et nous n’avons eu aucun problème, tout s’est bien passé. Il est quand même deux fois moins cher que la concurrence…

Coordonnées :Hardy Kruger, Rinjani Master Trekking – 628175750585 –www.rinjanilombok.com Email : info@rinjanilombok.com

Tao Kombo, Gili Meno, 200 mètres à gauche de l'embarcadère.http://www.tao-kombo.com Tel :00.62.(0)81.237.221.74 Mail :tao_kombo@yahoo.com

Note:.

 

Dimanche 25 Avril :   GILI MENO

En ce dimanche, une journée beaucoup plus tranquille que les deux dernières nous attend. Opération snorkelling sur la plage ce matin, juste en face de notre bungalow.

On se laisse porter par un léger courant, à une cinquantaine de mètres du sable, et on observe la faune marine : poissons divers et coraux à profusion !

Nous avions décidé de ne pas nous exposer au soleil entre 12H et 16H, nous continuons ainsi la journée par un tour de l’île à pied, qui prend au bas mot une grosse heure. L’autre partie de l’île est plus inhospitalière, avec des coraux très proches du sable. De ce côté, nous apercevons Gili Trawangan, la plus grande des 3, et la plus touristique aussi. Elle est connu pour son détonnant cocktail alcools-champignons hallucinogènes-boîtes de nuit !

Nous profitons d’un temps nuageux pour retourner à la plage en fin d’après-midi afin d’y bouquiner un peu…

Journée « pépère » mais de toute façon on n’aurait rien pu faire d’autres car les séquelles physiques de l’ascension du Rinjani sont encore présentes : j’ai terriblement mal aux cuisses et Mathilde ne sent plus ses genoux…

Nous passons une mauvaise nuit, des hollandais de passage ayant décidé d’improviser une soirée techno au bar de l’hôtel. Je suis obligé de me lever vers 1h du mat’ pour jouer les vieux rabat-joie ! C’est quand même un comble : on choisi Gili Meno pour sa réputation calme, au détriment de Gili Trawangan, fêtarde, est on se retrouve ne pleine nuit à un Technival improvisé !

  

  

  

  

  

Lundi  26 Avril :  GILI TRAWANGAN

Nous entamons aujourd’hui la dernière ligne droite de notre séjour asiatique par un court trajet nous menant de Gili Meno à Gili Trawangan, la plus grande, et la plus développée des 3 Gilis.

Pour cela, nous naviguons dans un petit mais long bateau de pêcheur reconverti en moyen de transport.

Il en coutera 40 000 IDR/P pour l’aller-retour(3,50€).

Dés notre arrivée sur l’île, le contraste avec Meno est saisissant : beaucoup d’hôtels, de magasins, de restaurants, de clubs de plongées jonchent la plage. Aussi regrettons nous notre choix d’avoir décidé de nous établir dans la tranquille Meno plutôt que la déluré Trawangan, et ce d’autant plus que nous rencontrons par hasard des français vus quelques jours plus tôt, dans d’autres conditions, au Rinjani, et qui nous expliquent que les soirées y sont étonnamment calmes…

Nous avançons pas à pas vers le nord de l’île, où l’on trouve les plus beaux spots de snorkelling.

Nous nous posons pour la journée devant un hôtel-restaurant, l’occasion pour nous de goûter à d’excellentes crêpes au Nutella ! La veille, je faisais justement remarquer à Mathilde que le gout du Nutella me manquait…

Toute la journée nous alternerons farniente et snorkelling. A 5 mètres du  rivage, on est déjà au dessus des coraux et de la faune marine qui va avec ; Nous prions pour rencontrer une tortue géante caractéristique des Gilis, mais en vain…

Au contraire du soleil qui nous laissera quand à lui un souvenir de sa présence.

  

 

Mardi 27 Avril :  GILI MENO-AMED

Tel des touristes égarés au fin fond d’un hall d’aéroport, nous sommes aujourd’hui « coincés » dans une zone d’attente. Notre Fast Boat pour regagner Bali n’étant prévue qu’à 15H, dur d’établir un vrai programme cohérent.

En même temps, on relativise, notre salle d’attente c’est cocotiers, plage de sable fin, eau turquoise et cocktail sous une paillote !

Nous passons le temps comme on peut : un peu de lecture, une boisson par-ci, un milkshake par-là, un peu d’écriture me concernant…bref, tout mais surtout pas de soleil, notre journée à Trawangan ayant laissés des traces…rouges vifs sur nos corps!

Comme on pouvait s’y attendre, avion et bateau même combat, c’est avec une heure de retard que notre « équipage » arrive. Oui, oui, équipage car 7 personnes sont à notre service, uniquement pour nous deux…jusqu’à notre halte à Gili Trawangan où d’autres passagers embarquent : un groupe de reggae indonésien!

Inutile de préciser que les 1H de trajet (relativement calme car la mer, agité quelques heures plut tôt c’est maintenant calmée.) se feront sous le son Bob Marley et qu’une étrange odeur de tabac illicite viendra titiller notre sens olfactif…Rastafari style !!!

Sympathiques, ils nous inviteront à leur concert, prévu le soir même à Amed dans le cadre d’une Full Moon Party. Bien évidemment, nous répondons favorablement à leur invitation. C’est ainsi que nous nous retrouvons sur la plage, un agréable soir de pleine lune, à manger du poisson grillé et écouter les classiques du reggae de Bob à Jimmy Cliff, en passant par UB40…Très très belle soirée qui se finit par une piste de danse improvisée sur la plage…

WAWA WEWE 2, Lipah, Amed. wawawewevillas@yahoo.com – 300 000 IDR - 25€, Petit déjeuner inclus. Note:

  

Pour repartir, ou arriver des îles Gilis, 3 solutions :

1-La débrouille:
Un bemo de Kuta à Pandang Bay ( 2 heures environ) puis un ferry (4à 5 heures )jusqu'a Lembar. Bemo Lembar à Mataram (1 heures), puis bemo Mataram (1 heure ) à Bengsal. Public Boat jusqu'a Gili (30 minutes). Le moins cher!
 

2-La classique
Formule tout compris, soit avec une des nombreuses agences, soit avec Perama...Pas très cher mais n'évite pas le ferry...Rien à s'occuper c'est tranquille. Départ de Kuta vers 7/ 8H du matin ( environ) arrivée à Gili Trawangan 17H/18h (environ) ...Avec Perama, on évite le ferry...un peu plus cher que la solution précédente.
 

3-La rapide
a) L'avion a longtemps été le meilleur moyen, grâce a son gain de temps: 15 mn de taxi de kuta à l'aéroport ...avion 25 mn (plus check-in et attente...)arrive mataram...taxi 40mn jusqu'a Bengsal... location - charter-d'un bateau ( départ direct )...le tout avoisine facilement 700 000 rp.
b) Les "Fast-Boat":
• GILLI CAT part de Padang bai à 9H00, arrive Gili Trawangan direct à 10H20 ...on vient vous chercher gratuitement de kuta(vers 7h environ ), Sanur et Padang bai bien évidement ...leur téléphone pour information et réservation est 0361 271 680(bali) (maxi 16 personnes)
• MAHI MAHI part du Bali Yacht Club a 7H30 ( 15 mn en bus de kuta), arrive Gili Trawangan à 10h00. le transport de votre hôtel est payant ( 60 000 rp) de kuta, Seminiak jusqu'au Bali Yatch club. Pour info www.gili-paradise.com ( maxi 16 personnes)
• BLUE WATER EXPRESS part de Benoa à 8h du matin et arrive à 11hoo à Gili Trawangan. On vient là aussi vous chercher gratuitement à Kuta, Sanur... info www.bwsbali.com ( maxi 8 personnes)

Solution très onéreuse, environ 1 200 000 IDR(100€) par personne l'aller-retour!

Suite

                                                                                    The Temper Trap -Soldier on-