Jour 6 : lundi  10  mars: Tamarindo

 

Ce matin c’est grasse matinée : réveil à 07H30 ! Juste le temps de goûter enfin au célèbre galopinto (mélange de riz et haricots noirs) au petit-déjeuner et c’est parti pour deux petites heures de route vers la station balnéaire de Tamarindo, à l’ouest du Guanacaste. « Vamos a la playa » s’exclama Mathilde !

Le long voyage  jusqu’en Amérique latine et les premiers jours de notre itinéraire consacrés aux nombreuses randonnées dans les parcs nationaux, il est désormais temps de se reposer et se relaxer en bord de mer.

Autrefois village de pêcheurs, Tamarindo est vite devenue la première station balnéaire de la région, de même qu’un important spot de surf. Cependant, le grand village a su rester (pour le moment mais pour combien de temps ?) à taille humaine. Ici, très peu de béton, la plage est encore à l’état brut.

C’est aussi dans cette zone (avec les autres plages : Playa Grande et Playa Nina notamment) que l’on peut observer, d’octobre à avril, la ponte des tortues Luth, des tortues de Ridley et des tortues à écailles. Pendant la saison de nidification, l’accès à la plage est interdit après le coucher du soleil.

Nous arrivons en milieu de matinée. Une fois de plus, la chaleur est accablante, il fait plus de 35°. A peine nous mettons un pied sur la plage qu’un surfer au style très « jamaïcain » se poste devant moi, me demande d’où je viens. A peine le temps de lui répondre « from France » et là, tranquillement et sans gêne me lance « Tu veux de la beuh ? » C’est quoi ce bordel ??? Tentant mais non, nous sommes plus glace que drogue...

Comme prévue, il y a de belles vagues d’où la présence de nombreux surfeurs. Excellent point pour Mathilde, l’eau est chaude ! On se tâte pour prendre des cours de surf (environ 30$/P pour 2 heures de cours puis surf en prêt pour la journée) mais à cause de plusieurs blessures récentes à l’un de mes genou, je me contente de louer un bodyboard. Et là c’est l’éclate totale ! Mathilde se joindra à moi le lendemain.

  

  

  

  

Le soir, on essaye de se rendre par nous-même (sinon c’est entre 30$ et 40$/P avec une guide), en 4X4, jusque Playa Nina, une petite plage déserte et excentrée, où il est possible, avec beaucoup de patience, de voir des tortues Luth venir pondre leurs œufs.

Autrefois, elles venaient encore sur la plage de Tamarindo et aux alentours mais avec le développement de la station, elles s’en excentrent d’année en année.

Même munis de notre GPS, nous n’arriverons jamais jusque Playa Nina. Il fait noir, aucun éclairage ne peut nous aider dans notre quête et le GPS tente de nous faire passer par une plage déserte et plongée dans le noir total.

 Nous ne saurons que le lendemain que nous étions finalement prêts du but…tant pis…

Revenus bredouilles, nous goûtons à un plat local typique : le ceviche, soupe froide de poissons et crustacés coupés en petits cubes dans une marinade de citron et d’oignons.

Plats typiquement Ticos chez Gallo Fino, dans la rue principale de Tamarindo: ceviche, gallopinto, poulet caribéen...

 

Jour 7 : mardi  11  mars: Tamarindo

 

Nous partons de bonne heure en direction de la plage (5 minutes à pieds depuis notre hôtel) afin de nous adonner au bodyboard (4$ par planche pour une journée).

On s’éclate comme des gamins, les vagues font bien quatre à cinq mètres de hauteur.

Avec le double effet de la brise et de l’eau sur le corps, on a l’impression de ne pas trop s’exposer : grossière erreur!

  

Vers 11H30, nous sortons de l’eau. C’est raisonnable, le soleil est presque au zénith et il fait 37 degrés ! Nous profitons du midi pour déjeuner dans une boulangerie tenue par une française installée ici depuis plus de 25 ans, et de l’après-midi pour faire un peu de shopping et acheter notamment des hamacs, histoire de ramener chez nous quelque-chose de typique.

Il est 16H, le soleil descend lentement mais sûrement, la température aussi. Il est temps de retourner dans l’océan pacifique et de remonter sur nos bodyboards !

Après tant d’efforts, il est temps de contempler un magnifique coucher de soleil.

Pendant que nous écrivons dans le sable un message de félicitations à Adeline et Guillaume, futurs mariés, d’autres écrivent le prix pour un joint…

  

  

Quelques mojitos plus tard, je goûte le fameux Mahi Mahi, une dorade grillée cuite avec du citron et des amandes : un régal !

  

Cette superbe journée terminée, nous rentrons tranquillement dans notre chambre et là, quelle surprise : j’aperçois un scorpion solidement accroché sur un rideau.

Ne savant quoi en faire, je choisi la solution radicale, à savoir l’écrasement ! Avec Mathilde nous inspectons le reste de la pièce et nous en trouvons, un deuxième, plus petit et, bizarrement, amputé de sa tête. Mathilde se renseignera sur internet et découvrira avec stupéfaction que les scorpions sont carnivores et qu’il n’est pas rare qu’ils se bouffent entre-eux !

Allez savoir si c’est la cause ou bien la conséquence de cette découverte, ou certainement que cela n’a rien à voir mais je passerai par la suite une nuit cauchemardesque. Réveil en pleine nuit pour vomir plusieurs fois puis réveil une nouvelle fois quelques heures plus tard avec une fièvre de malade. Je ne saurais jamais s’il j’ai été victime d’une intoxication alimentaire ou bien d’une sorte d’insolation… ?

Hôtel Mahayana : Globalement nous avons été déçu, et pas spécialement à cause de la présence des deux scorpions dans la chambre. Certes, nous n’avons pas séjournés dans l’une des cinq chambres « officielles » autour du jacuzzi central, mais dans une chambre un peu à l’écart, juste à côté de l’espace réservé aux propriétaires français. Alors ok, le prix n’était pas excessif, mais, par rapport aux nombreux commentaires élogieux répertoriés sur le net, nous avons trouvé cet hôtel tout de même un peu surcoté.

Le petit-déjeuner n’est pas compris dans le prix, il faut donc le prendre ailleurs en ville. L'hôtel est un peu excentré mais cela permet d'éviter la cohue de la ville, tout en profitant du centre et de la plage. La propriétaire, Cécile, vous donnera de nombreux conseils pour découvrir Tamarindo.

Bref, nous avons eu un petit coup de cœur pour Tamarindo et nous aurions ainsi préférés avoir un endroit pour dormir avec un peu plus de charme. Mais pour le prix (80$ pour les deux nuits), on  ne va pas faire la fine bouche mais cela ne valait pas plus, selon nous.
 

Jour 8 : mercredi 12  mars: Tamarindo-Monteverde

 

Au réveil, je suis encore marqué par les stigmates de cette nuit particulièrement difficile.

Mon estomac est encore fragile rien qu’à la vue de nourriture.

La veille, nous avions pris un excellent petit-déjeuner à la Bodega : granola faite-maison avec des fruits, cookies, jus de fruit… Ce matin j’arrive difficilement à avaler un demi-cookie. Pendant le petit-déjeuner, nous sommes assaillis par les cris des singes-hurleurs!

  

     

Du coup, on annule, à notre plus grand regret, notre matinée prévue à « bodyboarder ».

Nous anticipons ainsi le trajet nous menant jusque Monteverde. Il faut compter quatre bonnes heures de route. Nous coupons la route en faisant une halte au refuge pour félins « Las Pumas », à Canas (10$ par personne).

Bonne surprise, nous sommes seuls. Du coup, nous pouvons nous approcher au plus près pour observer en toute tranquillité les ocelots, pumas, jaguars, toucans et autres singes présents dans les différents enclos. Nous rencontrerons même des singes en liberté.

  

  

  

  

  

Pour rallier Monteverde depuis Canas, nous empruntons à nouveau une portion de la Panaméricaine, toujours en travaux. D’ailleurs, je suis quasiment sûr que si nous revenons dans dix ans, l’autoroute sera toujours en travaux vu l’ampleur titanesque du projet !

Encore une fois, les vingt derniers kilomètres pour arriver à Santa Elena – Monteverde sont éprouvants. Pendant 40 minutes, nous roulons sur du gravier et des cailloux. Cependant, la montée se fait dans un décor magnifique. A l’horizon, on peut apercevoir la lagune du volcan Arenal.

Souvent sous la brume et une fine pluie, nous n’aurons pas ce plaisir à notre arrivée à Santa-Elena. On espérait trouver ici un peu de fraicheur. Peine perdue, il fait certes un peu plus frais que sur la côte mais la trentaine de degrés est une nouvelle fois dépassée.

  

  

Ce soir nous ne ferons pas de vieux os à Santa Elena, la principale ville située à proximité du parc Monteverde. En effet, demain matin nous attaquons la mythique forêt de nuages à travers une approche originale : un parcours en tyroliennes !

Cette foret tropicale d’altitude, doit en grande partie son superbe état de conservation à ses quakers, qui ont quitté les USA dans les années 1950 et ont contribué à la mise en place de mesures de protection environnementale avec les habitants de la région.

La foret de nuages de Monteverde c’est un peu comme une sorte de Pays imaginaire émergeant de la brume, où s’épanouissent les mousses, les fougères et les broméliacées, où murmurent les cours d’eau ainsi qu’une vie foisonnante sous la végétation.

Il existe 3-4 parcours en tyrolienne. Notre choix s’est porté sur celui de Selvatura Park. 45$/P. Possibilité de forfait pour les tyroliennes+ponts suspendus+divers zoos. Il est nettement plus avantageux de réserver un forfait que d’acheter les attractions à l’unité. Le parc est ouvert tous les jours, de 08h30 à 16h00
Selvatura Park est une destination en soi, pas moins de 6 attractions, 1 restaurant et une belle boutique contribueront à y passer une passionnante et agréable journée…
Le « Canopy Tour » (Accrobranche) : explorer la cime des arbres en glissant (sous la conduite de guides chevronnés) le long de câbles de plate-forme en plate-forme, édifiées au sommet des arbres. Sensations fortes garanties… (15 câbles, 18 plateformes) et le fameux « Tarzan Swing », saut dans le vide de 8m ! Ames sensibles s’abstenir !
Durée : 02h30 environ
Ponts suspendus et sentiers : parcours de 3km à travers la forêt de nuages
propre à Monteverde. Découverte de la flore et de la faune par de bons sentiers bien balisés et 5 ponts suspendus au dessus de «Ríos » ou de failles.
Durée : 01h30 environ

www.selvatura.com

Excellent coffee-shop dans le style Starbuck Coffee, l'Orchid Café : salades appétissantes, crêpes aux fruits et Nutella, délicieux thés et cafés…mais c’est pas donné, comme quasiment partout au Costa Rica (nous avons eu en moyenne une addition de 20-25$ pour 2 plats et 2 boissons).

 

Jour 9: jeudi 13  mars: Monteverde

 

Au petit matin, il se dégage comme une sensation de fraicheur que je qualifierais…d’appréciable.

Bon, il fait tout de même un petit 20 degrés à tout juste sept heures mais nous avons enfin l’impression de respirer un peu !

A huit heures, le taxi (compris avec le billet) vient directement nous récupérer à l’hôtel. Cool, nous sommes le dernier arrêt avant le parc à tyroliennes !

Après une petite demi-heure réservée à la mise en place des équipements et à l’explication des principales mesures de sécurité, nous voilà à l’assaut des 15 « zip lines » du Selvatura park !

C’est tout bonnement sensationnel ! A faire absolument. A aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité. C’est hyper-sécurisé, que ce soit l’équipement (2 poulies de protection) ou le parcours en lui-même.

Le meilleur est pour la fin : un saut de Tarzan à 9 mètres de hauteur, avant une dernière tyrolienne à faire en duo, d’une longueur de 1 kilomètre, au dessus de la jungle.

A priori, ce dernier câble était un peu trop détendu au moment de notre passage. Nous avons donc dû terminer les derniers 100 mètres en tirant sur le câble avec les bras, en position allongée, afin d’arriver au quai.

Le couple derrière nous a eu encore plus de malchance puisque il s’est arrêté à un bon 250-300 mètres du quai de l’arrivée, à une trentaine de mètres de hauteur. L’homme a ainsi eu une crise de panique. Il tremblait de peur et s’est mis à pleurer au sol dès avoir posé le pied à terre.

Il faut dire qu’il était déjà bien pâle après le saut de Tarzan !

Au final, une matinée bien sportive où nous avons fait le plein d’adrénaline. Par contre, point de forêt de nuages pour nous. Le ciel fut encore d’un bleu et d’un soleil imperturbables…

  

  

Au midi, après un nouveau passage à L’Orchid Café, pour un succulent déjeuner, nous reprenons la route en direction du parc national de Manuel Antonio, plus au sud, sur la côte pacifique.

La route est longue, environ quatre heures, et le dépassement des nombreux poids lourds présents s’avère une nouvelle fois compliqué et risqué.

Nous faisons un stop au pont surplombant le Rio Tarcolès, peu avant la ville de Tarcolès.

Du haut de ce pont, on peut observer des dizaines et des dizaines d’énormes crocodiles se dorant la pilule sur la lisière du fleuve.

Nous qui avons déjà eu la chance d’observer de près les crocodiles et alligators de Floride(www.jeromecitytrip.com/Floride1.htm) et bien, franchement, ils semblaient bien moins impressionnant que ceux-là !

  

  

  Hôtel Mar Inn : Petit hôtel sans prétention de 7 chambres sur les hauteurs de Santa-Elena. Cela manque de charme mais c’est propre, grande salle de bain, personnel fort sympathique et le petit-déjeuner est de très bonne facture (formule fruits-granola, fruits+ toasts ou fruits + énormes pancakes !).

Bon à savoir, il s’agit de l’un des derniers hôtels avant l’accès à Selvatura park et autres Sky Trek, Sky tram…Cela évite ainsi de rester une plombe dans l’une des nombreuses navettes qui viennent vous récupérer gratuitement à vôtre hôtel.

Au final, un rapport qualité-prix correct.

Nous arrivons en fin d’après-midi à Quepos, une petite ville portuaire pas attirante pour un sou qui a juste pour elle d’être située à seulement quelques kilomètres du fameux parc de Manuel Antonio. Une mauvaise nouvelle nous y attend. Nous avions réservé par mail un hôtel pour deux nuits, la Sirena, mais la réservation n'a pas été validée pour une sombre histoire de numéro de carte bleue. Nous voilà bien ! Le soleil va bientôt se coucher et franchement, les autres hôtels de Quepos ne nous inspirent pas confiance. Nous nous souvenons alors d’un hôtel situé à une dizaine de kilomètres en arrière, dans la mangrove de Damas,  l’hôtel Kayak Lodge.

Nous y arrivons la nuit tout juste tombée. Je visite deux chambres différentes et je tente une petite négociation avec la patronne sentant que le coup était jouable. Bingo ! J’obtiens la chambre à 60$ au lieu de 80$, petit-déjeuner inclus. 40$ de gagné pour deux jours, cela se prend !

Cerise sur le gâteau, à proximité de l’hôtel, nous tombons sur un improbable camion aux couleurs de Pizza Hut. Cela n’est pas très nourriture « locale » mais avec mon estomac toujours pas complètement remis de ma mésaventure de Tamarindo, et Mathilde commençant à se sentir malade, cela fait du bien de retrouver des « repères  gustatifs"…

 

Jour 10: vendredi 14  mars: Parc Manuel Antonio

 

Mirage ou miracle, il a plu cette nuit ! C’est la première, et dernière, fois que l’on entendra tomber des gouttes de pluie durant notre séjour au Costa Rica !

Aujourd’hui, beau programme en perspective. Nous partons en effet visiter le splendide et réputé parc national Manuel Antonio.

Coincé entre l’océan et des collines boisées, ce magnifique parc du nom d’un conquistador espagnol fut créé en 1972. C’est le plus petit parc du Costa Rica (16 km2) mais le préféré des Ticos car il offre une formidable biodiversité et de superbes plages.

La faune y est en effet abondante, et ce malgré un afflux de touristes importants. Dès l’entrée du parc, une multitude de guides vous attendent pour louer leurs services.

C’est très touristique, surtout au début du parc mais franchement pour moi c’est un incontournable car on y voit plus  de faune que n’importe où : iguanes, paresseux, coatis, lézards, singes capucins, araignées, grenouilles…

  

  

  

  

Et ces plages ! D’une beauté époustouflante !

Il y a du monde à la playa Manuel Antonio, la première plage en suivant le principal sentier. Je conseille ainsi de privilégier la playa Espadilla Sur, plus sauvage et moins fréquentée. C’est un petit coin de paradis caché ! Nous serons seulement dérangés par quelques capucins et ratons-laveurs à la recherche de nourriture dans nos sacs…

Pour repartir à la voiture, on longe la Playa Espadilla Sur pour remonter vers Playa Espadilla Norte. On arrive à hauteur d’un petit lagon et là, on aperçoit un énorme crocodile immergé à une dizaine de mètres plus loin.

  

  

  

 

Peu avant Manuel Antonio, la route principale longe de  nombreux hôtels, bars et restaurants. Nous avons testé l’original El Avion, un bar implanté à l’intérieur d’un ancien avion-cargo Fairchild C-123 utilisé par la CIA dans les années 1970 pour livrer des armes aux rebelles du Nicaragua voisin. Superbe emplacement pour admirer le coucher de soleil tombant dans l’océan Pacifique.

  

Pour le repas, nous avons opté pour El Wagon, en contrebas de El Avion. On y mange de délicieuses pizzas cuites au feu de bois. Nous en aurons surtout le souvenir d’y avoir croisé un groupe d’adolescents américains bruyants comme pas possible !

Kayak Lodge : Hôtel sympa situé à Damas, à environ dix kilomètres avant Quepos  et à 15-20 minutes en voiture du parc Manuel Antonio. Il se trouve en plein milieu de la mangrove. D’ailleurs, d’ici, il est possible de louer des kayaks et d’aller se balader dans la mangrove avoisinante.

L’hôtel est au calme, il s’y dégage une tranquillité agréable. Bon petit-déjeuner. Les chambres sont spacieuses avec une TV écran plat et surtout, une climatisation silencieuse. Par contre, point négatif, pas de présence de frigo.

Nous avons payé 120$ TTC pour 2 nuits au lieu de 160$ en proposant de payer en espèces. La gérante est très gentille et agréable. Dans la salle dédiée  au repas, sur la grande cheminée, trône une grande photo d’elle avec le drapeau du Costa-Rica alors qu’elle n’avait que 3-4 ans.

 

Jour 11: samedi  15  mars: Vallée d’Orosi

 

Pour rallier Turrialba où nous avons prévu de passer un dimanche dédié au rafting et à la descente du fleuve Pacuare, nous prenons la route en direction de la vallée d’Orosi, plus au nord.

Nous empruntons tout d'abord la route passant par Tarcalès, histoire de s’arrêter une seconde fois pour observer les énormes crocodiles du Rio Tarcalès. Nous mettons trois bonnes heures pour arriver à notre première halte, Cartago, ancienne capitale coloniale du Costa Rica, fondée en 1563 par les conquistadors espagnols. La ville fut détruite en 1723 par l’éruption du volcan Irazu, reconstruite puis à nouveau détruite suite aux violents séismes de 1841 et 1910.

Actuellement, Cartago est surtout la véritable capitale religieuse du pays grâce à sa Basilica de Nuestra Senora de Los Angeles, dédiée à La Negrita (vierge noire), patronne du Costa Rica.

Les ruines de l’Eglise de la Parroquia, fondée en 1575 et détruite par cinq tremblements de terre, avant son abandon définitif, rappellent le séisme dévastateur du 13 avril 1910.

C’est justement devant cette église témoignant des stigmates de 1910 que nous déjeunons avant de continuer notre route à travers le large canyon formant la vallée d’Orosi.

Nous faisons notamment un stop au Mirador de Orosi, d’où l’on peut jouir d’une vue magnifique à 360° sur la vallée.

Sur tous les parkings du Costa Rica, dès qu’il y a la présence d’un homme avec un gilet fluo, vous pouvez laisser votre voiture et ce qu’elle contient l’esprit tranquille car cela veut dire que le parking est gardé. Bien entendu, il est de bon ton de laisser une petite pièce pour le service rendu !

  

  

Nous avions prévu de découvrir enfin les secrets de fabrication du fameux café du Costa Rica lors de la visite d’une finca (plantation de café). Au bout d’une heure de vaines recherches pour trouver la Finca Cristina, située à proximité de Paraiso, nous abandonnons à notre plus grand regret.

Il est temps pour nous de rejoindre notre dernière étape avant le retour final à San José : Turrialba, ville située à 650 mètres de hauteur, au pied du volcan Turrialba.

 

Jour 12: dimanche  16  mars: Turrialba et rafting sur le Rio Pacuare.

 

Les rivières du Costa Rica sont le paradis du rafting. Elles prennent leur source dans les montagnes des hautes terres centrales et se jettent dans la mer des Caraïbes, en dévalant d’étroits canyons où s’engouffrent des rapides.

Le Rio Pacuare, que nous allons traverser, est considéré comme l’un des cinq meilleurs fleuves au monde pour la pratique du rafting, et ce pour plusieurs raisons : beauté des paysages, pureté de l’eau et niveau de difficulté des rapides (Niveau 4 et 5)

Bon autant vous le dire tout de suite, la journée fut au final quelque-peu décevante.

En effet, conséquence de la sécheresse que connait la région, le niveau de l’eau est relativement bas. Résultats : des rapides avec peu de sensation car de niveau 2-3 maxi au lieu des 4-5 prévus.

Autre conséquence : au lieu de réaliser les trente kilomètres de descente du fleuve en 3h30, nous mettrons presque 5H. Cinq heures à ramer, encore à ramer, toujours à ramer. Et dans le bateau, nous sommes six mais une italienne ne joue pas le jeu, ne rame quasiment pas, ce qui fait que le bateau n’avance pas comme un seul homme. La dernière heure est franchement pénible, nous sommes complètement épuisés.

Malgré tout, cela reste une belle expérience, il est vrai que les paysages (canyons, cascades, jungles) sont sublimes. Mais j’avoue que nous avons ressenties plus de sensations lors de nos expériences rafting à Bali(www.jeromecitytrip.com/Indonesie1.htm) et surtout au Québec (www.jeromecitytrip.com/CanadaEst1.htm)

Juste avant l’arrivée, on verra des enfants et des adolescents sautaient du haut d’un vieux pont abandonné, à une bonne trentaine de mètres de hauteur…

  

  

  Il existe de nombreuses compagnies de rafting à Turrialba. Nous avons opté pour Ticos Rivers : 80$/P matériel et repas du midi compris. Réservation au préalable obligatoire. On vient vous chercher à votre hôtel. www.ticoriver.com

En milieu d’après-midi, éreintés par cette journée rafting particulièrement fatigante, nous terminons notre voyage au pays des Ticos en longeant le volcan Irazú sur ses hauteurs le long d'une route sinueuse et pittoresque, et ce afin de boucler la boucle jusque San José.

Même sous un fin brouillard, la route panoramique est superbe. Par beau temps, la vue s’étant des Caraïbes au pacifique

Surtout cette route alternative à celle de Cartago, en contrebas dans la vallée, à l’avantage d’être beaucoup moins encombrée.

 

Jour 13 - Jour 14: lundi  17 et mardi 18  mars: San José et Miami.

 

C'est déjà la fin des vacances, du moins pour la partie Costa Rica.

Notre avion décollant à 13H, nous avions envisagé de découvrir quelques heures le centre historique de San José, son musée national de l'or notamment.

Mathilde étant malheureusement souffrante ce matin, nous abandonnons ce projet. J'irai donc me promener seul jusqu'au stade national tout proche.

Cerise sur le gâteau, nous nous étions arrangés, en réservant nos billets d'avion, pour effectuer l'escale du retour à Miami. Et quitte à faire escale, autant y rester 24 heures!

A l'aéroport international de Miami, on croise dans la file d'attente pour l'immigration un certain Stefan Eberg, venu épaulé son nouveau poulain, un certain Roger Federer himself!

Presque un an après notre première découverte de la Floride et de Miami, c'est aussi l'occasion de reprendre nos bonnes vieilles habitudes: combinaison pizza et basketball au Pizza Bar sur Collins Avenue, déjeuner sous les palmiers d' Ocean Drive...

Pour une seule nuit sur place, nous nous faisons plaisir en réservant un hôtel représentatif de l'Art Déco, l'hôtel Astor, en plein centre de South Beach. En un mot: classe!

Bon, on aura bien la trouille le lendemain matin. Un déluge de pluie au réveil nous plombera bien le moral.

C'était sans compter sur ce qui fait le charme du climat tropical de la Floride: une heure après, un magnifique ciel bleu baigné de soleil avait pris le dessus.

Après un passage obligé et quelques heures dédiées au shopping sur Lincoln Road, marqué par ma rencontre fortuite avec le footballeur italien Christian Vieri, ancien joueur de la Squadra Azura, de l'Inter Milan, de la Juventus de Turin et de...l'AS Monaco, ce magnifique temps (décidément, on aura fait le coup sur ces vacances niveau soleil!) nous permets de terminer notre voyage par un petit moment de détente sur Ocean Beach.

On se mêle aux étudiants américains qui sont en train d'arriver en masse pour le traditionnel "Springbreak" de mars.

  

Et c'est avec la joie mais aussi la nostalgie de fabuleuses vacances sur le point de se terminer que nous emmèneront avec nous quelques grains de sable d'Ocean Beach, et, surtout, d'inoubliables souvenirs, vers la France...

Et comme on dit au Costa Rica: Pura Vida!

Budget du Voyage

1€ = 1,38$ = 700 colones

Avion (Paris-San José via New-York et San José-Paris via Miami, avec American Airlines): 847€

TGV A/R Lille-Paris CDG: 80€

Location 4X4 (11 jours):450€

Essence: 117€

Repas + Boissons: 332€

Logements: 557€

Entrée Parcs: 148€

Activités et loisirs: 356€

Taxe de Sortie Costa Rica: 42€

Journée à Miami: 150€

Shopping:147€

Budget total pour 2 personnes: 3226€ soit 1613€/personne

 

              

Jack Johnson & Buena Vista Social Club -Imagine-