Bali & Lombok

10 avril au 2 mai 2010

 

 

Sud et Nord de Bali (Kuta, Jatiluwih, Lovina, Région des lacs, Munduk...)

Région d'Ubud, Parc Ornithologique, Parc des Reptiles, Monkey Forest

Lombok, Mont Rinjani, Îles Gili

Région d'Amed, Tirtagangga, Besakih, Campagne d'Ubud

Visages et Fleurs de Bali

 

Bali, l'île des Dieux

  

Présentation

Bali l'île des dieux est située entre Java et Lombok. Elle fait partie des Petites îles de la Sonde. Sa superficie est de 5 637 km², ce qui correspond à une taille moyenne d'environ 80 km sur 120. Sa population est d'environ 3 millions d'habitants.
Elle forme une province dont la principale ville est Denpasar.
Comme de nombreuses régions d'Indonésie, Bali se caractérise par la beauté de ses paysages, son climat, et l'originalité de sa culture. L'île est la principale destination touristique de l'Indonésie.
Bali est traversée d'est en ouest par une chaîne volcanique qui comprend plusieurs sommets de plus de 2000 mètres d'altitude, et de nombreux volcan en activité, dont le célèbre Gunung Agung culminant à plus de 3140 m.
La nature volcanique du sol participe à sa fertilité exceptionnelle, et les précipitations régulières fournies par les hauts reliefs irriguent le magnifique réseau de rizières en terrasses.
Le décalage horaire entre la France et Bali est de: +8 heures en hiver et +7 en été.

Climat

Le climat équatorial, est chaud et humide. Bali est agréable à visiter en toute saison. Elle possède tout de même deux saisons: saison sèche de mai à septembre et saison pluvieuse d'octobre à avril (même en saison sèche il pleut un peu, mais en fin d'après midi ou la nuit).
A Bali, quelle que soit la saison : le soleil se lève vers 6 heures et la nuit tombe vers 18 heures.
La température moyenne est de 26°C. En juillet (mois le plus "froid") la moyenne se situe à 25°C.
La meilleure période pour partir à Bali est de mai à octobre, la température de l'eau oscille entre 25° et 29°, et les journées sont bien ensoleillées.

Religion

Les Balinais s'identifient à l'hindouisme. Cependant l'hindouisme balinais, est très marqué par des survivances animistes.
Ils consacrent énormément de temps aux offrandes et aux prières dédiées aux dieux et autres divinités.
L’incinération (“Ngaben”, “Palebon”) est la plus connue et la plus spectaculaire des fêtes religieuses de Bali. Elle possède certains éléments non-hindous, ce qui la rendent très différente de celle pratiquée en Inde.
Toute la communauté y participe, et de grandes sommes lui sont généralement consacrées. Elle n’est qu’une partie d’une longue succession de rites destinés à purifier de plus en plus les morts de toute tache physique et terrestre, afin de leur ouvrir définitivement le monde divin des ancêtres.
Quand la purification est parfaite, ils deviennent des Dieux et perdent leur personnalité.

 

Samedi 10 avril : Le chemin pour rallier Jimbaran, Bali, Indonésie, depuis Faches-Thumesnil, Nord, France, n’est pas vraiment des plus directs : Gare Lille Europe, Aéroport Charles De Gaulle, Aéroport de Doha(Qatar), Aéroport de Singapour(à notre plus grande surprise d’ailleurs pour cette escale), et enfin, notre destination finale : Denpasar, Indonésie. Premier train matinal le samedi à 11H21, arrivée le lendemain à 18H, heure locale, soit un total de prés de 20H prisonniers dans les carcasses métalliques de la Qatar Airways

  

Dimanche 11 avril : DENPASAR-JIMBARAN

Il est un peu plus de 17H ce dimanche lorsque pour la toute première fois de notre vie, nous traversons et passons en dessous de l’Equateur, à l’extrémité sud du Detroit de Malaca, entre Sumatra et la Malaisie, peu après nôtre décollage de Singapour, le troisième de la journée. Et c’est avec 1H de retard sur l’horaire initialement prévu que nous posons ENFIN les pieds en terres indonésiennes. Un petit pas pour l’homme, un petit pas pour l’humanité, une bonne chose pour nous…

Une fois passées les formalités administratives (récupération des sacs, achat du visa à 25$ ou 20€, passage de la Douane), nous nous mettons de suite à la recherche de nos billets intérieurs pour l’île de Lombok. Les agences des compagnies intérieures se trouvent tout de suite à gauche de la sortie « vols internationaux ».

A priori, 2 compagnies desservent quotidiennement Mataram, la capitale de Lombok. La Garuda (pour 370 000IDR/personne, soit environ 30€. Je pendrai un taux de conversion de 1€=12 000 IDR pour tous mes conversions de prix) et Merpati (au tarif de 270 000 IDR, soit 22€). Nous choisissons de partir avec cette dernière, non pas en raison du prix inférieur, mais à cause de meilleur horaire de départ (8:30 ou 14H30 contre 19H30 pour la Garuda). De toute façon, toutes les compagnies indonésiennes sont inscrites sur la liste noire de l’Union Européenne…

Il est maintenant grand temps de se poser à nôtre premier hôtel, le FlowerBud Bungalow, à Balangan Bay, Jimbaran. Après quelques minutes de vaines négociations sous une chaleur et une moiteur de folie (il fait environ 30° à 20H), nous prenons finalement un taxi « officiel » pour nous y rendre(130 000 IDR).

La bonne demi-heure de trajet nous permet de nous familiariser quelque-peu avec la conduite Balinaise : anarchique et à gauche de surcroit !

Au fin fond d’une route aussi sinueuse qu’improbable, voilà enfin notre petit coin de paradis ! Un bungalow sur pilotis, avec des lampes à huile comme simple éclairage et une douche au milieu d’un petit patio de plantes tropicales…le tout dans un jardin exotique…

On mange un bon petit plat local pour deux fois rien puis, vers 22H, on tire le rideau pour la journée, dodo !

Flowerbud Bungalows, Balangan Beach, Pecatu –(0361)8572062 -  www.flowerbudbalangan.com - 350 000 IDR (29€) Note:

  

Lundi  12 avril :  JIMBARAN-ULUWATU-JIMBARAN

Jet Lag oblige, je me réveille à 2H du mat ; Pour m’occuper, je rédige les quelques lignes de ce carnet de voyage. Aujourd’hui, nous avons prévu une journée calme dite de récupération…

Après un bon petit-déj, nous avons RDV avec une personne qui vient, depuis Ubud, nous livrer notre voiture.

Partout sur l’île, les loueurs vous proposent en premier prix des petits 4X4 Susuki Katana, pratiques mais malheureusement faciles à « ouvrir ». Suite à un conseil donné sur internet par un compatriote vivant sur place, nous avons opté pour un Susuki Karinum, un petit « Espace », pour 150 000 IRD(12€) par jour pendant 6 jours. Nous le rendrons au moment d’arriver à Ubud.

Nom du loueur : Nyoman Suwendra(08123862620) bureau à Ubud sur la Jalan Raya, la rue principale. sdb_tour@hotmail.com Possibilité de venir déposer la voiture à votre hôtel n’importe où sur l’île.

Il est maintenant 21H, et le soleil s’est couché depuis 3 bonnes heures lorsque je convaincs Mathilde d’un bain nocturne.

Ciel limpide et étoilé, température de l’air à 30 bons degrés, idem pour la piscine à débordement située juste en face de notre bungalow, palmiers, magnolias et autres plantes exotiques en décor de fonds : nous avons vraiment le sentiment d’être des privilégiés ! Au moins nous avons conscience de l’être et de le reconnaitre, ce qui n’est pas le cas de tout le monde dans ce Monde dominé par la consommation et le consommable immédiat.

2 heures plus tôt, nous étions en train de déguster un plateau de poissons et de crustacés grillés en amoureux, sur la plage de Jimbaran, à même pas 10 mètres de la mer, tout en contemplant le coucher de soleil tombant sur l’Océan Indien…

Bon rapport qualité/prix au Menaga Café, le long de la plage, 9€/personne pour un plateau avec poissons, calamars, moules et une langouste, riz et légumes en accompagnement, jus de fruits compris).

Et que dire du matin où, prenant mon courage à deux mains pour dompter ma voiture (volant à droite, boite de vitesses à gauche, conduite à la « british » donc à gauche, vous me suivez toujours ?) et apprivoiser l’anarchique façon de conduire locale(clignotants en option, scooter roulant à gauche comme à droite, animaux sortant de nulle part pour traverser la route, enfants jouant le long des routes…), je conduisis Mademoiselle jusqu’au temple sacré d’Uluwatu, perché sur un rocher à plus de 200m de hauteur, sur la pointe extrême sud de l’île.

Un parking est prévu à l’entrée du temple(1000 IDR), et il faudra s’acquitter de 3000 IDR par personne pour avoir le droit d’enfiler un sarong et visiter le temple sacré. Je conseille vivement d’acheter en arrivant sur Bali un Sarong, pour environ 20 000IDR, cela évite de devoir en louer un à chaque temple visité, pour un prix oscillant entre 20 000(arnaque totale) et 5 000 IDR.

Si le trajet se déroula on ne peut mieux, le « drame » faillit se passer sur place : par deux fois, Mathilde fut victime d’agressions. Une fois on essaya de lui voler vainement ses lunettes de soleil, puis on tenta sauvagement de lui dérober son guide touristique. Identité des coupables : des singes !

Bref, une journée formidable qui laisse augurer de beaux jours devant nous…

Allez, histoire de faire taire les envieux et/ou les jaloux, relevons tout de même une note négative dans la journée : mon premier massage du séjour s’est mal passé. Pour 70 000IDR (6€), la masseuse locale s’est défoulée sur mon pauvre dos qui n’en demandait pas tant…

  

     

   

     

     

 Mardi  13 avril : JIMBARAN-KUTA-TANAH LOT-YEH PANAS

Premiers coups durs du séjour, mais j’y reviendrai plus tard…

En milieu de matinée nous quittons notre petit paradis pour rejoindre Kuta, principale station balnéaire de l’île, très prisée des surfers venus depuis l’Australie voisine et des fêtards noctambules.

La circulation se densifie à mesure que l’on s’y rapproche. Coup de bol, en arrivant sur la plage, je trouve de suite une place sur le parking jouxtant la mer. On se trouve un bon petit emplacement sur le sable et à nous l’océan indien ! L’eau est plus que bonne (dixit Mathilde, c’est dire !), et il y a beaucoup de vagues. Non loin de nous, une école de surf. Je ne me sens pas l’âme d’un surfer et j’en m’en vais ainsi louer à la place une bonne vieille planche de body-surf, petite planche à placer entre la vague et le ventre (30 000 IDR, soit 2,5€ pour 1H). Certes, je suis passé 2-3 fois à la machine à laver mais j’ai quand même réussi à dompter 4 à 5 fois la vague J

Il n’y a pas encore foule sur la plage, l’ambiance est bon enfant.

Vers 15H30, nous quittons les lieux, direction le Tanah Lot, un temple qui a la particularité d’avoir été érigé sur un gros rocher en plein océan ! Il n’est donc atteignable qu’à marée basse. L’endroit est très touristique. De l’entrée du lieu au Temple lui-même, il faut traverser un véritable centre commercial à ciel ouvert. Plus sympa, vous pouvez tomber sur une énorme chauve-souris ou un boa constrictor !

Durant notre visite des lieux, nous nous faisons bénir par un moine.

C’est après ce beau moment au Tanah-lot que notre fin de journée s’assombrit quelque-peu…

Au lieu de rester sur notre plan initial qui était de dormir sur Mengwi, la grande ville toute proche, nous décidons de prendre de l’avance sur le programme du lendemain. Nous tentons ainsi de dormir sur Tabanan mais impossible de trouver un hôtel, et pour cause, la ville ne dispose d’aucun éclairage public !

Et comme les autochtones continuent toujours de rouler comme des fous furieux, impossible de prendre le temps de chercher. Impossible aussi de s’arrêter car les routes locales n’offrent pas la possibilité de la faire ! Et après plusieurs demandes de renseignements, toujours aucune solution.

C’est alors que nous viens une nouvelle idée, aussi mauvaise que la première, de pousser la route jusque Yeh Panas, une station thermale disposant d’un hôtel selon notre guide…sauf que tout est fermé, même l’hôtel, arf…Je commence à enrager, d’autant plus que la circulation est extrêmement difficile voire dangereuse : pas d’éclairage, beaucoup de scooters, des gens marchant le long de la route donc visible seulement au dernier moment, et la fatigue qui commence à se faire sentir par-dessus-tout !

Ne reste plus alors qu’une solution, revenir sur nos pas et retenter notre chance à Tabanan, ville la plus proche, à une trentaine de kilomètres. Heureusement, sur le chemin, mes yeux bioniques arrivent à voir un panneau affichant « bungalows », ouf, nous sommes sauvés pour ce soir…mais toujours pas au bout de nos surprises puisque en voulant ranger l’argent échangé quelques heures plus tôt à Kuta, nous nous rendons compte que nous nous sommes fais arnaquer de plus de 50€ en voulant changer 200€ en roupies indonésiennes. J’avais eu vent de cette pratique courante dans  cette ville et pourtant, je n’arrive toujours pas à comprendre comment ils nous ont bernés, alors  que l’on a recompté 2 fois le total devant eux !

Dans tous les bureaux de changes, officiels ou pas, toujours se méfier si l’on vous fait le change avec des petites coupures. Pour nous, c’étaient des billets de 20 000 IDR, sur un total de 2 500 000. Je fais le calcul pour vous : 125 billets. Il en manquait 30…De même, se méfier des taux de changes excessivement avantageux !

Ça ira mieux demain, du moins on l’espère !

150 000 IDR(12,5€), hôtel correct, sans plus. Impossible de retrouver le nom de l'hôtel ou même le nom du bled…   

 

     

 

     

 Mercredi  14 avril : YEH PANAS-BATUKARU-JATILUWIH-LAC BRATAN-LOVINA BEACH

La nuit fut courte, très courte… Nous sommes au plein milieu de nulle part et seuls dans cet établissement comprenant 5-6 chambres. Avant de se coucher je lance à Mathilde : « tiens, on se croirait dans le film Hostel », où l’histoire de jeunes américains qui se dégotent un motel en République Tchèque et se font charcuter les uns après les autres…Du coup, Mathilde se mit à voir des gens passer devant la chambre…

C’est donc de bonne heure que nous quittons cet endroit qui au final nous aura bien dépanné !

Sur la route, je propose à Mathilde de s’arrêter à la station thermale de Yeh Pannas, vous savez, celle d’hier soir ? Très bonne idée de ma part car nous y dégusterons un merveilleux petit déjeuner : jus d’orange frais, pancakes à la banane et au miel, « vrai » et bon café, le tout dans un environnement fantastique : rivière, cascade et sources chaudes juste à côté. Et puis nous sommes seuls ! Quel calme, quelle zénitude !

     

 

Il faut croire que la solitude nous suit ce jour car lors de notre prochain stop, au temple Pura Batukaru, au pied du volcan Batukaru, nous aurons la chance d’être les seuls et uniques occupants des lieux ! Encore une fois, quel sentiment de calme ! Sans doute somme-nous récompensés de notre arrivée très matinale, vers 9H30.

Le temple est magnifique, il est situé au pied du volcan et en plein milieu d’une jungle.

Petite anecdote, l’entrée au temple est interdite aux femmes enceintes, aux femmes ayant leur période de règles ou encore aux femmes accompagnées d’enfant n’ayant pas encore de dents !!! (Pour tous les autres, entrée à 10 000IDR /P, soit 0,80€).

 

     

 

Nous revenons ensuite quelques kilomètres sur nos pas pour rattraper la route des rizières de Jatiluwih.

Il s’agit d’une route secondaire donc très accidentée, mais cela ira. Encore une fois (désolé de me répéter), le panorama est grandiose, on en prends plein les yeux !

Avec ces précipitations abondantes, un climat tropical et des sols volcaniques, Bali se prête admirablement à la culture du riz. Ses rizières en terrasse restent le trait dominant des paysages ruraux.

Sur place, on fera une petite ballade à l’intérieur des rizières, histoire de se rendre compte de l’ingéniosité employée pour faire arriver l’eau jusque là.

     

     

 

  

  

Après une halte à Baturiti pour manger (superbe vue à plus de 100 mètres de haut des rizières alentours depuis le restaurant Saranam : 80 000 IDR - 6,50€ pour un très bon buffet), nous prenons la direction du jardin botanique de Begudul et du fameux Pura Danu Bratan. Malheureusement, la pluie, que dis-je, le DELUGE, s’abat sur nos têtes. Nous ne restons ainsi qu’une trentaine de minutes sur les 2 sites. Il semblerait que cette région située entre les 3 lacs et les volcans soit très souvent sujette à ce genre d’orage.

En tout cas, le Danu Bratan est différent des autres temples dans la mesure où son Meru(Nombre d’étages du temple qui indique l’importance de la divinité) est situé en surface des eaux du lac Bratan. A voir absolument.

     

 

Afin de ne pas avoir à vivre la même mauvaise expérience de la veille, nous regagnons en milieu d’après-midi la station balnéaire de Lovina Beach sur la côte nord.

Après 2-3 hôtels visités, nous portons notre choix sur le Rini, recommandé par le guide « Voir », situé dans une rue calme mais pas loin de la principale rue animée.

Hôtel Rini, Kalibukbuk, Lovina Beach 200 000 IDR/Nuit au lieu de 300 000, p.d inclus(soit 16,5€). Cadre agréable mais chambres sombres. Nous terminons la journée par un diner au Sea Breeze, en face de la mer. Cerise sur le gateau, un groupe y joue des reprises en acoustique. Nous aurons le droit à un petit With or Without you de U2, What a wonderfull world de louis Armstrong, Light my fire de The Doors, Creep de Radiohead…du bon, rien que du bon !

Ah, j’allais oublié, je recommande vivement le désert spécialité-locale, le Pissang Goreng : Banane fris avec boule de glace chocolat : un REGAL !!!

     

 

 

Jeudi 15 avril : LAC TAMBLIGAN-MUNDUK-BENJAR-SING SING

Au plaisir de me répéter, encore une inoubliable journée !

Nous quittons l’hôtel vers 9H30 en direction du lac Tambligan, dans la région des lacs et volcans, afin d’y effectuer une randonnée de 2-3H. En préparant l’itinéraire la veille, nous avions prévu de gagner du temps en passant par une route secondaire de campagne. Mal nous en a pris car au bout  de 30 minutes nous nous rendons compte que jamais ce chemin de nous mènera là où nous voulions…pas grave, cela nous permets de sortir des sentiers battus et de découvrir des magnifiques paysages de rizière et de villages. On en profitera ainsi pour s’arrêter dans un minuscule village pour donner à des enfants des fournitures scolaires et des casquettes récupérées ici et là en France. Leur sourire valaient le coup de transporter çà dans nos sacs à dos !

1 heure et une centaine de cols de montagne plus tard, nous arrivons enfin à Gubug, en bordure du lac Tambligan, le plus petit des 3 lacs. Pour 200 000 IDR(16,5€), nous partons « en croisière » sur le lac en pirogue. En effet, afin de rester en harmonie avec la nature, les habitants du lac ont décidé de se passer des moteurs ; c’est donc à la pagaie et à l’huile de coude que 2 jeunes nous emmènent aux 4 coins du lac, où sont disséminés plusieurs temples, accessibles uniquement par ce mode de transport. Pour un peu, on s’imagine en plein milieu de l’Amazonie !

Nous sommes un peu « gênés » de faire travailler 2 enfants, ils sont courageux de pagayer pendant prés de 1H30 ; pour les remercier, nous leur donnant à chacun un petit « «supplément », nous doutant bien qu’ils ne toucheraient pas grand-chose sur ce que nous avions payé préalablement.

Nous avions prévu de faire la randonnée complète, c'est-à-dire pirogue+randonnée pédestre dans la forêt primitive mais le temps perdu le matin nous oblige à réviser nos ambitions à la baisse.

     

     

Pour info, la zone est truffée de plantations d’Hortensias, le micro-climat qui y règne favorise son développement.

  

Il est 13H30, la faim, commence à se faire sentir, tout comme les gros nuages noirs qui semblent s’amonceler au dessus de nos têtes.

Nous avions repérer dans notre guide une bonne adresse sur Munduk, à quelques kilomètres de là, où l’on faisait soit disant les « meilleurs beignets de banane de tout Bali ». Que des menteurs ! Non seulement on y fait de succulents «Pissang Goreng», mais aussi les meilleurs nouilles sautées(« Mie Goreng ») de toute l’île, foi de Jérôme ! Notre estomac s’en réjouit encore…

                  

Dés l’entrée de Munduk, si vous arrivez de la montagne, obligation de s’arrêter manger au Ngiring Ngewedang Restaurant ! Plats+Désert+Boisson+thé ou café pour environ 5€/personne.

De plus, personnel extrêmement sympathique et serviable, et, ENORME vue panoramique à 360° sur toute l’île voire sur la pointe Est de Java en cas de ciel dégagé ! Excellent bon plan !

Malheureusement pour nous, durant les 1H pendant lesquelles nous sommes restés manger, des pluies diluviennes se sont abattus  dans la région, de même qu’un fog digne de Londres ou San Francisco.

En 2 minutes, on pouvait ainsi passer d’une vue dégagée à un brouillard aveuglant ! C’est aussi çà Bali !

Sur la route du retour vers Lovina, nous faisons 2 haltes : une aux sources d’eau chaude (Air Panas en dialecte local, 5 000 IDR/P, 0,40€) de Benjar, histoire de se rafraichir un peu, et la deuxième aux chutes d’eau de Sing Sing, entre Benjar et Kalibukbuk.

     

Pour terminer en beauté cette agréable journée, nous terminons par un excellent massage (au Nada Spa de Kalibukbuk, 80 000 IDR - 6,50€ pour 1H de massage balinais) et un bon repas « light » de fruits de mer sur le bord de plage…Une grande journée je vous disais…

 

Vendredi 16 avril : LOVINA-GUNUNG BATUR-UBUD

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, malheureusement ou heureusement…

Après la belle journée d’hier, place à une journée éprouvante et frustrante.

Nous avions prévu de passer la journée autour du Volcan Batur, le plus actif de Bali avec le volcan Agung, et de son lac, à 2500 mètres d’altitude.

Après plus de 2 heures de routes de montagne, et un dernier chemin digne des montagnes russes pour descendre jusqu’au lac, il nous faudra rebrousser chemin à cause du temps menaçant. Obligation d’annuler notre randonnée d’une heure pour grimper jusque l’un des 4 cratères du volcan. Saleté de microclimat montagneux !

     

 

  

Je trouvai bien une idée de remplacement dans notre guide mais Mathilde n’approuva pas, et pour cause : quelques kilomètres plus loin, au village de Trunyan, une communauté Bali Aga vivant reculée(l’accès ne s’y fait qu’en bateau), ne trouvait rien de mieux que d’entasser les cadavres des morts à ciel ouvert et de les laisser se décomposer à même le sol, au lieu de les enterrer comme chez nous ou de les brûler comme de tradition à Bali ! Brrrrrr…

Du coup, nous prenons la décision de rallier au plus vite notre prochaine étape : Ubud, capitale artistique et culturelle de l’île. Pour une fois, la route est une longue ligne droite de prés de 40 kms, ça change !

Pour les 5 prochains jours, nous logerons au Nick’s Hidden Cottage, en plein milieu des rizières !

  

Nick’s Hidden Cottages, Jalan Bisma, Ubud. Tel: 62-361-970760 – www.nickshotels-ubud.com

300 000 IDR(25€)/Accès wifi gratuit et p.d inclus(thé ou café, bol de fruits, pancake, œufs à la coque…)

  

  

Et pour bien finir la journée et relaxer mes pieds martyrisés par la route, rien de tel qu’un petit massage des pieds ! Excellente prestation au Bhisma Spa, Jalan Bisma, juste devant notre hôtel Nick’s Hidden Cottage(50 000IDR - 4€- pour 30 minutes).

 

Suite des aventures par ici

                                                                                               The Temper Trap -Love Lost-